Les Zievereer
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Les Zievereer

Communautés Public
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -35%
Philips Hue Kit de démarrage : 3 Ampoules Hue ...
Voir le deal
64.99 €

 

 Histoire de Microsoft

Aller en bas 
AuteurMessage
demondebxl
J'habite ici !
demondebxl


Masculin
Nombre de messages : 222
Age : 34
squate actuellement... : Derriere mon ecran !!!!!
Date d'inscription : 21/04/2008

Histoire de Microsoft Empty
MessageSujet: Histoire de Microsoft   Histoire de Microsoft Icon_minitimeSam 26 Avr - 11:54

La société Microsoft est née en avril 1975, à Albuquerque, dans le Nouveau-Mexique, du besoin de deux étudiants américains, Bill Gates et Paul Allen, de formaliser la vente de l’interpréteur de langage informatique BASIC : Altair Basic qu’ils avaient créé à partir d’un freeware pour ce qui est considéré comme le premier ordinateur personnel américain, l’Altair 8800 de la société MITS et le premier langage de programmation pour micro-ordinateur de l’histoire de l’informatique. La marque Microsoft (en fait, originalement, Micro-Soft : l’espace disparaîtra plus tard) fut déposée le 26 novembre 1976.

Ce premier contrat de Microsoft représente le véritable tour de force de Bill Gates, étant peut-être même plus important pour la société que le rôle que jouera ensuite MS-DOS : contrairement à ce qui se faisait à l’époque, où les constructeurs achetaient aux éditeurs leurs logiciels avec tous les droits, Bill Gates et Paul Allen demandent à toucher chacun 3 000 dollars pour leur Altair Basic mais en restent propriétaires et ne concèdent qu’une licence à MITS, qui doit leur reverser 35 dollars par exemplaire distribué (à titre indicatif le prix de vente de l’Altair 8800 était de 397 dollars, la licence de Microsoft en représentait donc 8,8 %). C’est ainsi que le BASIC de Microsoft se retrouve dans deux micro-ordinateurs populaires introduits en 1977 : le PET de Commodore et le TRS80 de Tandy.

Avant la sortie de MS-DOS en 1981, Microsoft poursuit son développement en sortant divers compilateurs de langages de programmation comme Fortran ou COBOL.

En 1980, IBM s’apprête à lancer l’IBM PC et a demandé son BASIC (dont une version en mémoire ROM) à Microsoft. IBM a, par ailleurs, demandé à la société Digital Research, dirigée par Gary Kildall de fournir une version de son système d’exploitation CP/M.

L’histoire du contrat manqué par Gary Kildall est très controversée, cependant la version avancée par de nombreuses personnes, dont Tim Paterson, qui sera bientôt amené à travailler pour Microsoft, et la moins contestée affirme que Kildall et son ancienne épouse, Dorothy McEwen, auraient refusé de signer l’agrément de confidentialité. De plus, ils ont refusé de modifier CP/M-86 et ont demandé une redevance plus élevée et surtout le CP/M 86 est totalement exempt de bug ce qui n’autorise pas IBM à le corriger.

IBM se tourne alors vers Microsoft, et veut sous-traiter CP/M pour l’IBM PC. Le contrat avec Microsoft ne le permettant pas, Microsoft en décembre 1980 dépense 25 000 $ pour une licence non exclusive pour un système d’exploitation disponible au stade expérimental, clone de CP/M, le QDOS (Quick and Dirty Operating System, système d’exploitation vite et mal fait). En mai 1981, Microsoft embauche Tim Paterson pour porter QDOS sur l’IBM PC. En juillet 1981, Microsoft achète tous les droits sur 86-DOS pour 50 000 dollars. IBM voit ainsi sauvé le projet d’IBM PC, mais au prix, qu’il ignore, de la perte de sa position dominante : cet accord va permettre de réaliser des clones et surtout à IBM d’empocher des royalties sur le MS-DOS pour les apports qu’il y a faits (debuggage). IBM avait possédé jusqu’à 66 % du marché des mainframes propriétaires ; sa part du marché des PC ne dépassa jamais un maximum de 21 % atteint vers 1983, puis a décliné pour placer ce constructeur derrière Dell et Compaq (aujourd’hui intégré par Hewlett-Packard (HP)), situation marginale inimaginable en 1981.

Microsoft vend donc à IBM des licences pour ce système d’exploitation tiers, le 86-DOS, écrit par Tim Paterson de Seattle Computer Products pour le microprocesseur Intel 8086 (le Intel 8088 qui équipe le Compatible PC est compatible avec le Intel 8086, et juste un peu moins rapide que ce dernier, et possède le même langage machine). Le MS-DOS devient ainsi l’un des trois OS disponibles pour l’IBM PC, avec CP/M 86 (Gary Kildall mis face à une concurrence a fini par se laisser convaincre) et PC/IX, une version d’UNIX ne possédant pas de mode de protection mémoire. Microsoft a acheté pour 50 000 dollars le logiciel qui va assurer son empire, même s’il a dû compléter son développement pour répondre au cahier des charges d’IBM. Celui-ci sort sous le nom d’IBM PC-DOS 1.0 à l’introduction des IBM PC sur les marchés anglophones, le 12 août 1981. Étant plus léger, moins cher et rendu plus disponible que ses deux concurrents, il devient rapidement l’OS par défaut des IBM PC puis plus tard des Compatible PC.

Comme pour le BASIC, Microsoft s’est réservé le droit de vendre des licences à d’autres constructeurs sous le nom de MS-DOS. Avec le boom des Compatible PC dès le milieu des années 1980 (de Texas Instruments, Compaq, Seiko Epson, Thomson, Amstrad…), MS-DOS s’impose rapidement et devient de facto la plate-forme de référence professionnelle (et un monopole, selon les points de vue). En 1987, des milliers de constructeurs de compatible PC existent dans le monde, et tous sans exception ont un point de passage obligé qui est Microsoft, le plus performant de tous, dans un souci vital pour le monde professionnel d’unité et de standardisation et de portabilité de tous les compatible PC.

C’est ensuite grâce à Windows, dont les concept furent copiés et modifiés à Apple, que Microsoft s’impose comme le principal acteur du secteur micro informatique. Cependant, Bill Gates a souvent été accusé d’avoir volé le concept de Windows à Apple, qui avait sortit un peu plus tôt le premier Macintosh, possédant lui aussi une interface graphique similaire à celle de Windows. D’abord simple interface graphique pour MS-DOS, il est devenu beaucoup plus tard un système d’exploitation à part entière, après quelques versions intermédiaires. Quelques coups de génie marketing ne sont pas étrangers à ce succès, comme l’ajout de trois touches « Windows » sur les PC afin de marquer celui-ci dans l’esprit du consommateur comme « étant fait pour Windows » et marginaliser ainsi le concurrent potentiel OS/2 développé par IBM et co-développé initialement par Microsoft et IBM jusqu’au divorce officiel entre les deux sociétés en septembre 1991. Selon Microsoft, un soin particulier a également été apporté aux questions d’ergonomie, et en particulier à la question des polices de caractères typographiques, dès les versions 3.0 (Adobe Type Manager) et 3.1 (TrueType) de Windows.

Bien des années plus tard, Microsoft affirmera considérer son avance ergonomique comme l’atout qui permettra à Windows de survivre face à la concurrence libre de Linux et de KDE/GNOME. De fait, Microsoft consacre une part très importante de son budget aux questions ergonomiques : un service observe en salle blanche toutes les hésitations d’utilisateurs novices pour rendre les menus plus clairs, démarche fastidieuse qui passionne moins les hackers purs et durs.

Windows est alors devenu le standard micro-informatique de facto et il est désormais trop tard pour que des concurrents éventuels puissent proposer une alternative viable commercialement du fait notamment des milliers de logiciels et de périphériques matériels qui ont nécessité des milliards de journées/hommes de développement spécifiques à Windows[3].

Quelques uns s’y risqueront : Go Software, avec un produit performant, rapide, et très riche en fonctionnalités, mais alors que beaucoup d’applications sont déjà portées ou en cours de portage sous Windows (Go se reconvertira dans les interfaces de téléphones mobiles), ou BeOS avec un système d’exploitation basé sur Unix créé par Jean-Louis Gassée, ancien patron de la R&D d’Apple. L’élaboration d’un produit capable de rivaliser avec Windows impliquerait de disposer comme Microsoft de revenus réguliers pendant les années nécessaires au développement d’un tel système. Or, le temps que celui-ci soit développé, Microsoft aurait déjà pris de l’avance, et éventuellement modifié les standards. La mise à mort d’OS/2 par Microsoft (contre toute attente), avec le consentement d’IBM puisque windows95 contient des parties de OS/2 donc génère des royalties à IBM, constitue un avertissement qui décourage toute velléité de tenter de concurrencer Windows. La société Be propose tout de même BeOS, orienté d’emblée dans la gestion de la vidéo, et tout aussi ergonomique que Windows : cet OS ne décollera jamais vraiment hors d’un cercle de passionnés. Et Be intentera d’ailleurs un procès antitrust contre Microsoft pour abus de position dominante, qui s’achèvera par un accord financier à l’amiable entre les deux sociétés.

Curieusement, pourtant, Microsoft n’était pas le premier à proposer une interface graphique pour le PC. C’est une fois de plus la société Digital Research qui avait développé un produit très comparable à l’interface du Macintosh, le GEM (Graphical environment manager). Toutefois, un procès intenté par Apple s’était traduit par une condamnation de cette société à qui le jugement avait imposé d’enlever toutes les caractéristiques ressemblant au Mac OS d’Apple dans son interface graphique, la rendant ainsi économiquement peu plaisante. La version 1.0 de Windows, rudimentaire - les fenêtres ne peuvent pas même s’y recouvrir -, n’inquiète pas sérieusement Apple, qui ne réagit pas. La version 2.0 est une concurrence plus sérieuse, et Apple intente un nouveau procès, cette fois-ci à Microsoft. Ce dernier use de tous les moyens légaux pour faire traîner le procès en longueur. Apple perd défitivement son procès contre Microsoft en appel en 1994. Apple, en situation financière délicate, menace ensuite de réattaquer Microsoft, ce qui aboutit à un règlement à l’amiable en 1997 au moment du retour de Steve Jobs à la tête d’Apple en remplacement de Gil Amelio.

Cet accord comprenait une prise de participation temporaire de Microsoft dans le capital d’Apple (à hauteur de 150 millions de dollars soit 6 % du capital de la pomme), et l’obligation pour Microsoft de développer Internet Explorer et Microsoft Office pour Mac OS au moins jusqu’en 2002. En échange, Apple abandonnait ses poursuites.

Un facteur important de l’adoption généralisée de Windows a été son rôle d’interface non seulement graphique, mais également de drivers. Sous MS-DOS, chaque logiciel devait développer individuellement la gestion de tout le panel des milliers de périphériques compatible PC existant et à venir. Tâche colossale que les logiciels n’ont plus à gérer sous Windows dans la mesure où le système d’exploitation Microsoft Windows se charge de gérer lui-même en standard tous les drivers de périphériques de l’univers compatible PC.

Voir Histoire de Microsoft Windows.

L’histoire de Microsoft ne se résume cependant pas à celle de Windows. D’autres pans importants de l’activité de Microsoft ont permis sa croissance :

* Ses logiciels d’application commercialisés maintenant autour de la suite Office. Au départ, il s’agissait de Multiplan, qui concurrençait notamment Lotus 123 et Word, qui concurrençait Wordperfect. Le passage à Windows et l’intégration sous forme de suite de ces logiciels, complétés de Powerpoint, et en 1997, d’Outlook, ont permis à Microsoft de générer un nouveau pôle et une nouvelle dominance représentant un chiffre d’affaire du même ordre de grandeur que celui de Windows.
* Son activité de logiciels serveurs qui a démarré en 1990 au départ avec LAN Manager, un système d’exploitation réseau surcouche d’OS/2. S’ensuivit la version serveur de Windows NT, devenu Windows Server qui bénéficie d’une part de marché mondiale supérieure à 65 % et qui a signé le déclin de Novell Netware qui n’a pas su s’adapter, notamment à l’arrivée d’Internet. L’activité serveurs a été complétée par une large gamme de produits comme SQL Server (base de données), Exchange (serveur de messagerie), BizTalk Server, Operations Manager, et autres outils d’administration systèmes. L’activité serveur représentait en 2006 23 % du chiffre d’affaire de Microsoft et était sa principale source de croissance en revenu et en profits.
* L’activité grand public, avec des logiciels de jeu (Flight Simulator), des encyclopédies (Encarta), des logiciels de gestion de finance personnelle (Money), une suite bureautique grand public (Works), et des matériels (souris, claviers, etc.). Cette activité a connu un développement important en 2001 avec le lancement de la Xbox, renouvelée avec le lancement fin 2005 de la Xbox 360, console de jeux destinée à concurrencer la PlayStation 3 de Sony.
* L’activité Internet avec le portail MSN lancé en 1995 qui a subi plusieurs transformations depuis, avec la partie "logicielle" de MSN fournie sous la marque "Windows Live" depuis 2005. Microsoft est devenu un acteur majeur de ce marché avec Hotmail (messagerie) et surtout Messenger (messagerie instantanée) tout en peinant sur la recherche (Search) face au leader de ce marché, Google. Microsoft pourrait s’installer dans la province de Hainaut (Belgique) dans la région de Mons
Revenir en haut Aller en bas
http://rscaforever1.skyblog.com
 
Histoire de Microsoft
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Supprimer l'espion de Microsoft
» L'Histoire d'Apple
» L'histoire de Nintendo

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les Zievereer :: Informatique :: Windows-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser