Linux-Qu'est ce que ces ?
Linux, ou GNU/Linux, est un système d'exploitation compatible POSIX. Linux est basé sur le noyau Linux, un logiciel libre créé en 1991 par Linus Torvalds sur un ordinateur compatible PC.
Développé sur Internet par des milliers d'informaticiens souvent bénévoles, Linux fonctionne maintenant sur du matériel allant du modem au superordinateur. Il existe de nombreuses distributions Linux indépendantes, destinées aux ordinateurs personnels et serveurs informatiques, pour lesquels Linux est très populaire. Elles incluent des milliers de logiciels, notamment ceux du projet GNU, d'où la dénomination GNU/Linux. Linux est également populaire sur système embarqué[1]. La mascotte de Linux est le manchot Tux.
Logiciel libre
La principale originalité de Linux par rapport à d'autres systèmes d'exploitation concurrents comme Microsoft Windows, Mac OS, ou les autres UNIX propriétaires est d'être constitué d'un noyau libre et de logiciels libres.
Un logiciel libre n'est pas nécessairement un logiciel gratuit, et inversement tout logiciel non-commercial n'est pas forcément libre. Ce ne sont pas non plus des logiciels libres de droits : c'est en vertu de leurs droits d'auteurs que les contributeurs d'un logiciel libre accordent les quatre libertés, qui sont d'utiliser le logiciel sans restriction, d'étudier le logiciel, de le modifier pour l'adapter à ses besoins et de le redistribuer sous certaines conditions précises.
Certaines licences sont basées sur le principe de copyleft, c'est-à-dire de réciprocité : une œuvre dérivée d'un logiciel sous copyleft doit à son tour être libre. C'est le cas de la licence libre la plus utilisée, à commencer par le noyau Linux lui-même : la licence GNU GPL écrite par Richard Stallman.
L'ouverture du code source, l'un des quatre critères correspondant à la notion de logiciel libre, a des avantages théorisés entre autres par Eric Raymond en matière de correction rapide des bogues qui sont la plaie de l'informatique, et notamment la correction des failles de sécurité. C'est le refus du principe de sécurité par l'obscurité.